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Bientôt 3 ans après avoir formulé son souhait d'abdiquer (août 2016), chose que la Constitution de 1947 ne prévoyait pas, l'Empereur Akihito, âgé de 85 ans, va laisser le trône du Chrysanthème à son fils, Naruhito dans un mois maintenant.
C'est aujourd'hui que le nom de la nouvelle ère qui s'ouvrira alors a été dévoilé, sur toutes les chaînes télévisées nippones à 11h40 heure locale. Il s'agit de Reiwa !
Ce nom, choisi par le gouvernement, peut être traduit par "vénérable harmonie", mais l'interprétation des kanji n'est pas une science exacte.
"Cela évoque la naissance d'une civilisation où règne une harmonie entre les êtres", a précisé en conférence de presse le Premier ministre Shinzo Abe.
Ce terme, tiré d'un waka (court poème japonais), a pour la première fois pour origine un texte japonais, et non chinois.
Ainsi, à la fin du mois, nous serons le 30 avril de l'année Heisei 31, et le lendemain nous serons le 1er mai Reiwa 1 !
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Le samedi 30 mars 2019, c'est la matinée "Portes Ouvertes" au lycée Jean Monnet, de 8h15 à 12h00.
Une jolie occasion de découvrir Monnet-kineko, nous rencontrer et discuter à propos du Japon !
A samedi !
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En ce samedi 23 mars 2019, nous nous sommes rendus à l’est de Kyōto, dans le temple Sanjūsangen-dō. Ce dernier est classé trésor national et il est la structure en bois la plus longue du monde, mesurant 120 mètres. Cet édifice accueille la fête de l’archerie, se déroulant tous les 15 janvier. La fête en question s’appelle Toshiya, du Japonais toshi : l’année et ya : la flèche. Elle consiste en un regroupement de 600 archers venant d’atteindre la majorité niponne, ils tirent donc sur des cibles placées à 60 mètres d’eux, la signification étant de montrer qu’une fois arrivé à l’âge adulte, pour réussir dans la vie, il faut de la concentration et du calme. Ce temple -datant d’origine de 1164 mais incendié en 1249, finalement reconstruit en 1269- rassemble 1001 statues de Bouddha dont 1000 toutes différentes les unes des autres, faites de bois de cyprès et recouvertes de dorures. Au centre du temple se trouve une représentation de Bouddha plus grande que les autres devant lequel les croyants prient. Au devant de cette exposition de représentations de Bouddhas se trouvent les 28 déités qui sont les serviteurs de ce dernier.
Après la visite du temple, nous nous sommes dirigés vers le restaurant Coco Ichiban qui a comme spécialité le curry japonais. Selon nos envies, nous pouvions choisir l’intensité du curry qui va de 0 à 10.
À la fin du repas nous sommes allés au château de Nijo par l’intermédiaire du bus. Le château se trouve au nord du centre-ville et est un château résidentiel nommé Hijaro. Il fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1994 et a été restauré 2011. Le château appartient à la famille Tokugawa et a été construit en 1603 sous le pouvoir de Ieyasu Tokugawa. Il y a 15 générations qui ont vécues dans la résidence et se succèdent de père en fils. Le château fait 27,5 hectares et son entrée est colorée ainsi qu’ornée d’animaux qui sont des grues. Quatre piliers se trouvent autour du château après sa restauration en 2013 représentant des grues, des fleurs, des bambous et des pruniers. Le sceau impérial du château est un chrysanthème représentant l’Empereur qui est au pouvoir. Le plancher du château imite les bruits des rossignols pour prévenir du danger lorsque les ennemis sont présents en faisant s’enfoncer des clous dans celui-ci.
Le château est composé de 4 parties distinctes :
- partie nº1 : appelée Tozamurai, elle représente la puissance de la famille. Il s’y trouve une salle d’attente où les personnes venues pour une entrevue avec le Shogoun patientent.
- partie nº2 : appelée Chikidai, est une salle de réception où les cadeaux pour le Shogoun sont déposés ainsi que les transmissions de doléances. Des pins sont représentés pour montrer aux visiteurs l’importance de ces personnes autoritaires et montrer la prospérité éternelle. L’épaisseur des cloisons faisant la jonction entre les pièces est de 35 centimètres. On peut voir dans cette salle le Shogoun, assis, de manière surélevée, protégé par des hommes armés à ses côtés montrant l’importance de celui-ci.
- partie nº3 : appelée Kuro-shoin correspond aux appartements du Shogun où seuls le personnel et la famille peuvent entrer. Le Shiro-shoin est une chambre et une salle de vie à la fois. On y trouve le calme, la sérénité, offrant une vie agréable et à l’écart du bruit.
- partie nº4 : correspond à la salle de stockage d’armes et se situe à l’arrière de la salle de réception en cas d’attaque pour que les soldats soient prêts à défendre le Shogun avant que les assaillants ne puissent prendre leurs armes. Cette salle est très importante car elle est la plus connue du château et aussi car un aigle au regard intrépide s’y trouve, dessiné sur une cloison.
Nous avons fini par visiter les jardins du château, agréables à voir bien que moins grands que ceux vus précédemment.
Nous sommes rentrés plus tôt que les autres soirs car il était temps pour nous tous de faire nos valises et de nous préparer au retour.
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Aujourd'hui 22 mars 2019, 5e jour de visite. Nous sommes partis à Nara, ancienne capitale du Japon autrefois nommé Heiji-kyo de 1710 a 1794. Arrivés à la gare de Nara, les professeurs nous ont payé un petit déjeuner durant lequel Lioulia et Luana ont dansé et chanté sur du Disney.
Nous avons repris notre chemin vers le temple Kofukuji ; nous nous sommes arrêtés à un emplacement avec des Jizos qui sont en réalité des dieux qui protègent les enfants ainsi que les voyageurs après la mort.
On a aperçu plusieurs statuettes avec des bavoirs rouges qui est la couleur de la vie dans le bouddhisme, ainsi que des tasses remplies d'eau, laissées par les parents.Arrivés devant ce temple, Mme Deckmyn nous a expliqué qu'il existe a nos jours 54 bâtiments et que nombre d'entre eux ont été détruits, soit 121 bâtiments.
A ce moment là sont arrivés les daims, ce qui a fait chuter le niveau de concentration des élèves. Nous avons tout de même retenu que le daim, à Nara, est le messager des dieux. C'est un animal sacré qui évoque la pureté première lorsque les hommes et les bête vivaient en harmonie.
Suite à une telle valorisation de l'espèce, nous nous attendions à autre chose qu'un troupeau de bêtes ayant une forte tendance à voler et s'enfuir une fois la nourriture en bouche. Un vieil homme nous a distribué des galettes ; nous nous sommes empressés de les donner aux cervidés, qui n'ont pas manqué de nous baver dans les mains.Après tant de péripéties, nous sommes passés par la Sanmon, pour voir Vairocana le grand bouddha de Nara. Il a été fabriqué sur cinq années : deux ont été consacrées à sa construction, et trois autres au polissage, à l'application de dorures et à l'affinement des details du visage. Il est en cuivre, pèse 338 tonnes et mesure 18m avec son socle représentant une fleur de Lotus.
A la sortie, nous avons aperçu une statue rouge, représentant Binzuru. La légende dit que si nous touchons la partie de son corps correspondant à celle où nous meme souffrons, nous serons guéri.
Bien essayé, mais non. Ayant moi même fait l'expérience, je peux constater que mon genou ainsi que mes pieds me font toujours aussi mal.Après cette visite, nous sommes donc partis nous alimenter et avons pu constater la présence d'un daim, baptisé Constantine par nos soins, qui était très sincèrement et sans aucun scrupule venu nous voler de nouveau. Elle s'en est sortie avec les honneurs : les élèves ont fini par céder.
Nous avons repris notre route vers le temple Nigatsu-dô, un des bâtiments restant du temple où l'on célèbre pendant 2 semaines le deuxième mois du calendrier lunaire (mars) des cérémonies du feu.
Par la suite, nous sommes partis dans une salle chauffée, ce qui a fortement plus au élèves, où nous avons pu boire du thé ainsi qu'observer des vidéos de la cérémonie du feu. Pour terminer, nous sommes descendus au sanctuaire célèbre pour ses très nombreuse lanternes.Nous avons rencontré des Miko qui sont les prêtresses des lieux, habillées de blanc et de rouge.
Pour notre soirée, nous avons fait les boutiques puis dégustation de Melon Pan offert par les professeurs.
Nous avons terminé par un sympathique Macdonald, avec des sandwiches propres aux saveurs locales, tel que le hamburger sauce terayaki, puis nous sommes rentrés.
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Aujourd’hui, jeudi 21 mars 2019, nous avons pris le train pour le Sud-Est de Kyoto, en direction du Tofuku-ji. Nous avons d’abord pu aller découvrir quelques petits temples au fil des rues de la ville, et en apprendre un peu plus sur les cimetières japonais en nous arrêtant dans l’un d’entre eux. L’immense temple bouddhiste du Tofuku-ji s’est alors élevé devant nos yeux dans la bruine matinale, dévoilant son architecture épurée typique du bouddhisme et ses portes gigantesques. Monsieur Deckmyn nous a alors donné les informations sur le temple, nous expliquant par exemple que ses trois portes servent à expier les passions, Kummon expie la vacuité, Mugammon l’inaction et Mussumon apporte la santé. Le pèlerin atteint alors l’éveil. L’entrée dans le temple marque alors la limite entre profane et sacré.
Après ceci, nous sommes partis à la découverte des jardins zen du temple. Au nombre de quatre, chaque jardin se trouve à un point cardinal du Hojo, les anciens appartements du grand prêtre (appelé Enni). Le designer de ces jardins est Mirei Shigemori, ancien maître d’art comme la peinture ou la cérémonie du thé, avant de se lancer dans la création de jardin après le Typhon destructeur ayant frappé Kyoto en 1934. Shigemori a réalisé un grand travail de recensement des jardins afin de pouvoir les préserver. Nous avons pu découvrir les jardins zens traditionnels, basés sur trois éléments principaux, les graviers pour représenter l’eau, la mousse représente la Terre et les rochers et pierres symbolisent les montagnes ou les îles. Ainsi nous avons pu nous perdre dans la contemplation des plus relaxante des motifs de circulaires tracés dans les graviers du jardin du Sud, reconnaître une représentation de la Grande Ourse (Hokuto en japonais) dans le jardin de l’Est, repérer les influences chinoises dans les divisions du jardin de l’Ouest et admirer le contraste de la mousse et des pierres blanches, semblables à des navires quittant le port, dans le jardin du Nord.Les chemins du temple nous ont conduits jusqu’à quelques Torii shintoïstes, prouvant alors que, dans les temples japonais, la cohabitation entre symboles bouddhistes et shintoïstes est présente. Ces instants de zen pur ont été vraiment très relaxants et instructifs, nous plongeant au cœur de l’art des jardins secs.
Après une rapide passage au Konbini pour acheter de quoi manger, nous avons pu reprendre notre chemin.
L'après-midi, nous nous sommes rendus au sanctuaire de Fushimi Inari. Nous avons monté de nombreux escaliers permettant de contempler un grand nombre de sanctuaires shintô. À leur entrée se dressent généralement deux Kitsune : des renards messagers de Inari, la déesse des récoltes et du riz. En nous promenant sur le circuit de 4 kilomètres, nous sommes passés sous une suite de Torii : des portes des sanctuaires shintô délimitant la frontière entre le profane et le réel.
Lorsque nous sommes arrivés au sommet, nous avons pu admirer un large panorama de la ville de Kyoto alors que le soleil se couchait tandis que les lampadaires s'allumaient. Ravis par cette vue mais néanmoins fatigués, nous avons redescendu toutes les marches afin de nous rendre dans un restaurant traditionnel où nous avons pu y déguster de délicieux soba. Enfin, nous avons repris le chemin de la gare afin de prendre le train en direction de l'auberge. Ce fut une très bonne journée, avec un beau temps au rendez-vous, mais cependant très épuisante.
Sayonara mina !
ENIGME DU JOUR : Quel "événement" permet à Shanelle de passer de l'état 1 à l'état 2 ?
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